à la Grange aux Dîmes

Chaque écrivain participe d'un monde particulier, d'un univers qui lui est propre, dans lequel il se meut, il écrit. Monde réel ou imaginaire, la frontière n'est pas toujours très définie, et même le basculement de l'un dans l'autre est-il une technique éprouvée du roman.

 

Le texte littéraire s'inscrit dans un réel, dont il s'agit, pour celui qui écrit, d'en cerner au plus près l'essence, et donc, pour ainsi dire, le sens. L'écriture du réel permet d'accéder au sens par le truchement d'une matérialité commune, lieux, objets, éléments, sensations physiques, à quoi l'on est relié par nos cinq sens. C'est donc une écriture qui nécessite la mise en éveil active et entière de la vue, l'ouïe, le toucher, l'odorat, le goût, afin de transmettre les sentiments et affects subjectifs qui y sont liés.

 

La littérature de l'imaginaire, le roman de type merveilleux, un peu médiéval, comme ceux de Tolkien, Le seigneur des anneaux, ou Les brumes d'Avalon de Marion Zimmer Bradley, aussi le conte, les romans du XIIIe siècle de la Quête du Graal, mais encore Harry Potter et d'autres auteurs... Magiciens, dragons, rois, il s'agira d'explorer et de créer des mondes tels ceux de Game of Thrones, Donjons et dragons...

 

La science-fiction est également le lieu de l'invention et de la prospective ; c'est dans les livres de science fiction que se créent les futurs, réels ou non, les objets avec lesquels nous vivrons demain, et surtout les modalités probables avec lesquelles nous vivrons l'incertain avenir.

 

De Dune de Frank Herbert aux livres de Dantec, de Jules Vernes à Dan Simmons, Clarke, Asimov, une exploration du proche et du lointain avenir. Le cinéma s'est emparé avec succès de ces histoires...

 

Avec des textes de divers auteurs, anciens et contemporains, autour de ces sujets et personnages.